L'Egypte, point de départ du voyage
Après deux vols rapides depuis Marseille, on débarque à l’hôtel à 4:30 du matin au Caire. Chaleur de plomb et la faim du voyage qui pointe son nez. On n’a pas sommeil, on a faim ! 5:30, room service, ça sera mix grill et salade Cesar ! 7:00 il fait jour et on s’endort. Bienvenue au Caire, où l’histoire millénaire côtoie l’art subtil de l’arnaque moderne ! Ici, tout est une affaire de pourboires, de dromadaires et de « Monkey Business ». Préparez-vous à une aventure où chaque sourire cache une main tendue amicalement (vers votre portefeuille, bien sûr).
Balades et pyramides au Caire
11:00, tout le monde sur le pont et on saute dans un taxi direction le centre ville en mode balade. 15:00, déjeuner guidé par Google maps. Poulet, légumes, et feuilles de vignes grillées. Un régal. Suite de la balade dans la ville et petite pause à l’intercontinental pour un thé à la menthe et des pâtisseries. Il est 18:00, retour à l’hôtel, et parties de catane. Il est 22:00, passage au macdo voisin de l’hôtel pour tester les recettes égyptiennes. Une première journée en mode transition calmement pour récupérer du voyage.
Le lendemain c’est un gros programme qui nous attend : Pyramides bien évidement et musée du Caire. Rendez vous pris à 10:00 avec le même taxi, Mahmoud, 80 ans, avec qui je parle équipe de Google translate.
Sur la route c’est pas compliqué, l’usage du klaxon est permanent, le mec de la DDE a complètement oublié de tracer les lignes blanches sur la route et encore moins de poser des panneaux de signalisation. Une sorte d’anarchie où les piétons traversent des autoroutes, et où les voitures improvisent des aires d’autoroutes. Ici l’auto partage est culturel, on grimpe sur le pare-choc arrière et on file bien accroché les cheveux dans le vent.
Dans les yeux de Titouan
Mahmoud, c’est notre super chauffeur ! Dès que nous avons embarqué dans sa voiture, nous étions condamnés à une symphonie de klaxons et des détours labyrinthiques. Direction les pyramides ? Mais d’abord, un petit détour imprévu chez ses amis loueurs de dromadaires. « L’accès aux pyramides est impossible sans ces créatures majestueuses, » nous dit-on. Bien sûr, c’est une énorme blague, mais allez expliquer ça à Mahmoud, qui klaxonne sans arrêt en prenant des détours improbables et qui répond “oui, oui” à chacune de vos questions sans même les comprendre.
Monkey business is still business !
Mahmoud est concentré sur le chemin à prendre pour rejoindre les pyramides. Il improvise tout de même une escale à une dizaine de kilomètres de l’arrivée chez ses copains. On nous installe dans l’arrière boutique d’un magasin de parfum pour nous expliquer qu’il faut compter avec eux, leurs calèches, et leurs chameaux pour aller au pyramides à partir de maintenant. Amanda sort directement et attrape Mahmoud pour lui expliquer que c’est sa mission à lui. 3 minutes plus tard on reprend la route. Nos ravisseurs fond la gueule mais c’est comme ça !
La chasse aux touristes
Nos chers amis égyptiens possèdent un flair redoutable pour repérer les touristes à des kilomètres à la ronde. Dès que vous franchissez les portes de l’aéroport, vous êtes accueilli par des sourires éclatants et des regards affamés. Oui, vous êtes le pigeon du jour, et chaque interaction se termine par une demande de pourboire. Le concept de service gratuit ? Inconnu au bataillon. Les sourires disparaissent aussi vite que votre monnaie locale lorsque le tip est jugé « trop petit ». Un billet de 50 livres égyptiennes ? Non mais c’est l’insulte suprême !
Grosse chaleur aux Pyramides
Les billets sont achetés ce sera plateau de Gizeh et une visite de l’intérieur d’une pyramide. On débarque aux portes du désert et découvrons un site magnifique balayé par du vent qui frole la température de l’air. Très chaud. Sur notre chemin, la fameuse pyramide à visiter. On croise des touristes américaines dépitées qui nous explique que ça n’en vaut pas la peine. Bref on y va quand même et après 80 mètres de dénivelé sur des planches en bois, on arrive dans une petite salle avec un tombeau ouvert et vide. On restera 3 minutes. Retour à l’extérieur où on nous propose des calèches et des chameaux pour aller au panorama. Et si on demandait à notre chauffeur préféré de nous emmener au panorama, après tout il y a une route, et la voiture est climatisée Mahmoud est calé sur le parking, on saute dans la voiture et remontons vers le panorama. Magnifique. 2 heures plus tard, et énormement de détours, on arrive au Musée Egyptien du Caire. Un moment très agréable.
À l'aeroport avec 9 heures d'avance
Après une visite express du marché Khan El Kalili en compagnie d’un professeur d’histoire et d’anglais, nous avalons un dernier diner à l’hôtel avant d’aller à l’aéroport. Décollage à 5:00 du matin pour New York, 11 heures et demie de vol vers les États Unis. Le plan était pourtant simple : s’installer au Lounge d’EgyptAir en attendant notre vol armés de patisseries pour être très patients. On se présente à la porte du Gold Pass Star Alliance et la un cow boy egyptien ne veut rien savoir, on ne passera pas avant 2:00 du matin. C’est comme ça et ça ne sera pas autrement.
4 heures plus tard, on accède enfin à l’enregistrement et au lounge dans lequel il faut 15 degrés à grand renfort de climatisation. On est loin des standards des grandes compagnies aériennes mais peu importe, on entame notre 4ème repas avant d’embarquer.
5:00 du matin, les portes de l’embarquement s’ouvrent, on découvre nos très confortables places. On atterrit à 10:00 du matin heure locale à New York, reposés, et motivés pour parcourir la ville qui ne dort jamais !
