La vie de ma mer

Temps de lecture : 4 minutes

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France
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Larguer les amarres avant de partir loin

Nous sommes partis de Bandol le 9 juillet, direction la Côte d’Azur sur notre voilier avec Amanda et Ainhoa. Cap à l’est par les îles que nous avons adorées ces dernières années. Les Embiez, Porquerolles, marquent les premières escales. Cette croisière a un gout particulier, nous laisserons Pitxin toute l’année à Bandol pendant notre périple, alors profitons de ces moments plus que jamais.

Un plouf aux Embiez et cap sur Porquerolles

Une demi-heure après avoir quitté Bandol, nous mouillons devant « notre plage » aux Embiez. Cette plage située à droite de la plage des Allemands quand on regarde la mer est l’endroit où nous passons le plus clair de notre temps depuis 2014, année ou nous démarrons en famille la voile sur un J24. L’eau est chaude et les méduses ne viennent pas troubler ce moment si agréable.

Il est 13:00, par un vent d’ouest d’une dizaine de noeuds, nous filons sous grand voile haute et génaker vers Porquerolles. Amanda croise enfin la route d’un dauphin au large du cap Cissié en face de Saint Mandrier. Il est 16:30, l’heure du goûter, mais aussi de mouiller à la plage de la Courtade sur l’île de Porquerolles. Ce qui nous frappe, c’est avant tout la faible affluence sur zone. Habitués à une zone de mouillage bondée en août, nous remarquons qu’il y a de la place, beaucoup de place. Ainhoa profite d’une baignade au soleil couchant et de notre côté nous profitons de ce cadre idyllique. Avant de s’endormir, nous regardons la météo et un avis de grand frais se profile dans les 24/36 heures. Il faudra s’abriter au port de Porquerolles.

Une place au port de Porquerolles

La légende veut que pour avoir une place passager à Porquerolles, il faut réserver en janvier de l’année. Déterminés nous levons l’ancre à 8:30 pour nous présenter à l’entrée du port, accueillis par les zodiac de la capitainerie. On nous place en stand by sur le quai d’accueil et vers 10:00, sans avoir à négocier, nous avons une place sur le ponton F, dans le port de Porquerolles. Nous n’en revenons pas et passons en mode « hôtel » sur le bateau. Electricité branchée, et eau rationnée de 8 à 10 le matin et de 6 à 8 en fin d’après midi. Il y a 50 bateaux sur le ponton, un maigre filé d’eau viendra péniblement remplir le réservoir d’eau du bateau.

Découvrir Porquerolles

Le coup de vent se décale il faut donc croiser les doigts pour que la capitainerie veuille bien nous laisser pour deux jours de plus à notre place. Attente à 8:00 du matin devant le bureau du maitre de port, il y a la queue, mais beaucoup moins que les années précédentes. Je suis deuxième dans la file, j’espère rentrer au bateau avec une bonne nouvelle pour le rêveil d’Amanda et d’Ainhoa. Il est 8:30, mission accomplie, nous resterons bien protégés au port de Porquerolles jusqu’à dimanche matin.

Nous avons le temps et nous allons donc le prendre. Nous sommes au port alors nous allons pouvoir sereinement envisager de découvrir l’ile.

Alors que les machines tournent pour laver notre linge, Ainhoa nous propose de visiter l’île à vélo. Excellente idée ! Direction le loueur (nous recommandons celui-ci). Nous attrapons 3 VTT  et nous voici partis vers la plage du langoustier à l’ouest de l’ïle. Ainhoa pédale fort et passe le « col du langoustier » courageusement. Nous attachons les vélos pour une pause bien méritée et une baignade dans une eau au-delà des 25 degrés. Nous décidons ensuite de retraverser l’île pour découvrir la plage Notre Dame, à l’est de l’ile dans la continuité de la plage de la Courtade.

Il est 18:00 et notre session de sport nous a donné faim. Il est temps de réserver un restaurant et de passer sous la douche.  On va enfin pouvoir repasser une chemise, une robe, et lâcher les maillots de bain et autres shorts. 19:30, nous sommes à table installés à L’Oustaou de Porquerolles, établissement repris par un groupe de 6 pêcheurs. Tataki de thon rouge, turbot, tartelette fine en dessert, tout est parfait (voir notre avis sur google ici). Nous finissons le repas en discutant avec un des pêcheurs autour d’une larme de Diplomatico. Dernière glace de la journée et retour au bateau.

Reveil dans le vent

Ce samedi 13 juillet, le coup de vent est donc bien arrivé. Avec 25/30 noeuds de vent établi, le bateau tire sur les amarres et les drisses jouent des percussions sur le mat. Pour rendre la sieste de notre voisin de ponton plus agréable, on écarte les drisses du mats pour qu’elles chantent moins. Cette journée est une journée de rangement du bateau et de repos. Une salade et à la sieste. Le vent monte encore, nous avons passé des t-shirts, l’air se rafraichit. Et devinez quoi ? Cet après midi, on ne fait rien !

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Prendre le temps, sans planning

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1 Commentaire. En écrire un nouveau

  • Quel plaisir de vous voir et de vous lire !!! je pensais pas que vous mettriez à jour le site avant votre GRAND départ !!!
    prenez soin de vous

    Répondre

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