Prendre le temps, sans planning

Très beau
30°
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Laisser Porquerolles, pour y revenir

Après 2 jours passés sur l’île, nous voici de nouveau en mer. Motivés pour trouver un marché où faire des courses avec des légumes frais, nous mettons le cap vers le Lavandou. Après 2 petites heures de navigation, nous mouillons l’ancre devant le port. Nous sommes le 14 juillet et sans le vouloir, nous serons aux avant-poste d’un merveilleux feu d’artifice.

Au calme, avec un poulet roti

Annexe à l’eau, moteur installé, allons à la plage. Pas longtemps en réalité. Il est interdit de laisser l’annexe à terre, et le soit disant chenal d’accès est une « voie d’acceleration » pour les jet skis, sauf qu’il n’y a plus de jet ski… Retour au bateau. Alors qu’Amanda se repose, et, faute de marché, on se motive avec Ainhoa pour aller à terre et chasser le repas du soir. Nous laissons l’annexe au port et nous nous lançons dans la recherche de nourriture un jour férié au milieu des techniciens qui préparent la scène du bal de ce soir.

30 minutes plus tard, nous cédons avec Ainhoa aux techniques de marketing olfactif de la rotisserie. Ce sera poulet roti et pommes de terre grenailles. On passera aussi récupérer un bout de fromage, une bouteille de vin, et une limonade avant de retourner avec l’annexe à bord. Apéro et Catane à bord avant d’assister à un joli feu d’artifice.

Une nuit au calme et retour à Porquerolles

La météo fait encore des siennes et l’idée d’aller jusqu’à Portofino s’éloigne pour ne pas dire s’abandonne. Les journées sont calmes et les fins de journée sont très ventées. On quitte le Lavandou retour à Porquerolles.

Le vente rentre et c’est par une dizaine de noeuds qu’on décide d’aller déjeuner à Port Man, anse à l’est de l’île de Port Cros en face de l’île du Levant. Escale express avec un mouillage de type holdup, à surveiller les zodiacs qui s’approchent du bateau, pendant qu’on finit le poulet de la veille.

Une heure plus tard, nous décidons sous le regard insistant de notre voisin de mouillage de mettre le cap vers la plage de La Courtade. Une quinzaine de miles parcourue au bon plein dans 12 à 15 noeuds de vent avalée en moins de 2 heures. Sympa ! Il est 16:30, l’heure du gouter à la plage, d’un dernier bain avant d’aller se poser dans le bateau. La nuit est calme. Au petit matin le vent rentre et, comme prévu, nous appareillons à 9:00 du matin pour. nous présenter aux zodiacs d’accueil du port de Porquerolles. Et la, encore mieux que la dernière fois, on nous donne une place directement ! Nous sommes amarrés et le vent rentre fortement. Les amarres se tendent et la pendille nous retient dans plus de 30 noeuds de vent.

Balade et Fondation Carminiac

Beaucoup de vent, mais un temps de rêve pour une belle balade, cette fois-ci à pied. Avec les sac à dos et des bouteilles d’eau on entame une balade sous 30 degrés et un soleil de plomb. Au bout de quelques kilomètres, nous décidons de nous arrêter à la Fondation Carmignac pour une visite de l’expo et des jardins, au frais, et comme demandé pour la bonne expérience de la visite, pieds nus.

L’expo Infinite Woman est juste géniale, inspirante, et bien fournie avec de belles oeuvres venues des quatre coins du monde. Des Picasso côtoient  une araignée de Louise Bourgeois sous la piscine de la Villa Carmignac. Un vrai plaisir.

Nous avalons l’expo en une heure et demie avant de s’attaquer aux jardins où les plantations sont toutes plus belles les unes que les autres. Après un tour par les aromates, le labyrinthe, et un coucou au Bison, nous retournons vers la plage pour se rafraichir. Fin de journée apéro pizza et soleil couchant. Repos bien mérité et jambes bien lourdes.

Rebrousser chemin et s'abriter

Le lendemain matin, avec une météo beaucoup plus calme, presque trop, nous mettons le cap vers l’ile des Embiez… au moteur… Il est 16:30 et nous sommes posés, une fois de plus, devant la plage des Allemands. Nous mettons l’annexe à l’eau avec le moteur et faisons un tour sur l’île.

Un belle nouveauté, comme une évidence, l’installation d’un Apero Truck (foodtruck mais avec que du vin) en face de l’ile du Grand Rouveau, idéal pour un couché de soleil en compagnie d’une bouteille de vin blanc de l’île. Pitxin est là, au mouillage, dans l’axe du coucher de soleil, il est vraiment très beau.

C’est comme ça ! En Méditerranée c’est trop de vent ou pas de vent du tout, et ce qui se prépare est bien violent. 3 jours de mistral avec 30 noeuds établis et 40 noeuds en rafale. Bref, tous aux abris ! Nous nous présentons à notre place, à Bandol, le vendredi matin après le petit dej’. L’heure est au grand ménage du bateau, extérieur et intérieur, et un peu de repos.

La Halle de Toulon, refuge pour gastronomes

Samedi matin, nous décidons d’aller à Toulon où nous savons qu’une halle pour gourmands nous attend ! 15 minutes de train plus tard et 1 heure de marche interrompue par une dernière session de shopping, nous arrivons à la Halle. Plateau d’huitre, gambas, coupes de champagne pour nous, frites au cheddar et cordon bleu pour Ainhoa. L’heure est à la gourmandise. Cet endroit est génial ! D’une part, les produits sont de très bonne qualité pour des tarifs particulièrement bas pour la région. Ensuite, c’est très convivial on s’installe à côté de parfaits inconnus, qui esquissent des sourires complices en regardant la selection faite dans les étales. Un vrai bonheur. Retour en fin de journée au bateau, et repos total.

Laisser passer le coup de vent et repartir

Le vent est bien là, en force, et nous nous abritons dans le bateau car il a invité son amie la pluie qui elle-même est venue avec son ami le froid. On se couvre et on s’abrite. L’occasion de faire un point d’organisation du voyage par la même occasion. Les billets électroniques sont arrivés, les premiers hotels au Caire, à New York, et à Miami sont bookés. On a même réservé les transferts depuis l’aéroport. Nous sommes en attente des visas pour les USA, et ce matin, nous avons validé ceux pour l’Egypte. Nous partons dans 9 jours, et j’avoue une certaine impatience. Ça sera sûrement après une dernière balade en mer, enfin, si la météo n’en décide pas autrement.

La vie de ma mer
Le dernier billet en France, oui déjà !

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